Comment bien choisir sa machine à vendanger ?

Poussée par une importante pénurie de main d’œuvre et une forte concurrence mondiale sur les prix, la mécanisation de la vigne et des vendanges en particulier gagne du terrain. De quoi booster notamment le marché des machines à vendanger avec une offre produit pléthorique.
Comment s’y retrouver au milieu des différentes technologies et fonctions ? On fait le point !

 

#1 Machine tractée ou automotrice : une question de goût… et de budget

Dans le milieu des machines à vendanger, deux grandes familles se distinguent. D’un côté, l’automotrice. Pourvue de son propre moteur d’entraînement, elle dispose d’un châssis à roue qui assure un déplacement libre et autonome. De l’autre, la machine à vendanger tractée. Elle ne possède pas de moteur et nécessite l’utilisation d’un tracteur interligne. La différence entre les deux technologies ne se fait pas au niveau de la qualité du travail effectué. Certaines machines tractées peuvent tourner tout aussi court qu’une automotrice et peuvent grimper de fortes pentes tout aussi bien. En revanche le coût d’acquisition reste bien supérieur pour une automotrice. Pourtant, pour certaines grosses exploitations, ce choix peut s’avérer gagnant. En ajoutant des outils comme la prétailleuse et la pulvérisation, on peut amortir son acquisition. En effet, plutôt que d’acheter plusieurs machines séparées, l’automotrice ainsi équipée devient un outil multifonction qui peut être utilisé toute l’année.

#2 Une machine à vendanger avec ou sans égrenage

Appelé aussi éraflage, l’égrenage consiste à enlever les pédoncules des grappes de raisin avant de les presser et d’éliminer ainsi les risques de donner au vin des goûts herbacés, végétaux, astringents ou amers. Cette pratique n’est pas pour autant systématique. Certains viticulteurs estiment que les rafles apportent tanins, complexité et fraîcheur au vin.
Si les caves coopératives sont la plupart du temps équipées d’un système d’égrenage, cela est moins fréquent en cave individuelle. Dans ce cas, opter pour une machine à vendanger avec égrenage intégré peut se révéler très utile.
Cela permet de « nettoyer » le raisin directement pendant la vendange. Pas besoin de nettoyer la machine à égrener du chais ni de transporter et d’évacuer de grosses quantités de matière. La rafle s’évacue mètre après mètre dans les rangs de vigne, créant ainsi de la matière organique utile à son développement.

#3 Choisir sa machine à vendanger selon les caractéristiques de son exploitation

Les besoins en termes de puissance de la machine à vendanger ne sont pas les mêmes dans le cas de parcelles à faible ou fort relief. À plat, on peut utiliser une machine équipée d’un moteur thermique ou hydrostatique de puissance limitée. En revanche, dans un secteur en pente, collinaire, une machine plus puissante devient nécessaire. La largeur des plantations va elle aussi avoir un impact évident sur le type de machine à vendanger.
Sur un secteur comme Saint-Émilion où les rangs sont

espacés de 1,5 mètre, on va être obligé d’acheter une machine plus étroite que dans le Narbonnais ou le Biterrois où les vignes sont plantées plus larges. La taille de l’exploitation peut également guider votre choix. Pour un grand parcellaire concentré dans un même lieu, posséder une automotrice multifonction ne pose aucun problème. Au contraire, si le parcellaire est morcelé, la machine à vendanger tractée, moins imposante, se révèle plus pratique pour circuler et consommera également moins de carburant.

Bon à savoir…
Une benne adaptée, ça change tout !

Impossible de parler de machine à vendanger sans évoquer les capacités de la benne associée. Si l’objectif est d’avoir la benne la plus grosse possible pour la vider le moins souvent et gagner ainsi un maximum de temps, il faut malgré tout que celle-ci puisse passer dans le rang. C’est pourquoi il convient de prendre en compte la configuration de son parcellaire et adapter son choix selon la largeur des plantations et la longueur des rangs.

#4 Des machines à vendanger de plus en plus connectées

Aujourd’hui, certains constructeurs proposent des machines à vendanger connectées, équipées par exemple d’un système de pesée embarqué. On peut ainsi savoir exactement le poids qu’on a dans les bennes à un instant T ou encore connaître le poids total récolté depuis le début de journée. Cela permet par exemple aux viticulteurs d’ajuster leur volume de récolte en fonction des capacités de réception de la cave coopérative. Un entrepreneur va pouvoir quant à lui justifier du volume de récolte réalisé et pouvoir ainsi facturer sa prestation au plus juste.
Avec PELLENC CONNECT, vous pouvez même aller encore plus loin. La plateforme permet pour les machines équipées de télémétrie de faire remonter toutes sortes d’informations : localisation, problèmes techniques, nombre d’heures de fonctionnement etc. De quoi optimiser l’organisation des opérations à la vigne et réaliser un suivi préventif très efficace du matériel.

PELLENC innove sur les deux tableaux

Pour satisfaire les besoins de tous ses utilisateurs, PELLENC a conçu une gamme automotrice et une gamme tractée.

Ultra confortable grâce à sa cabine spacieuse et climatisée, la gamme de machines à vendanger automotrices OPTIMUM de PELLENC intègre des technologies de pointe. Freins de parking automatiques, inclinomètre, limiteur de vitesse, caméra de manœuvre avec écran HD… De nombreuses aides à la conduite rendent le pilotage simple et précis en toutes circonstances. Et grâce à une gamme complète d’outils adaptables, votre productivité est assurée en toutes saisons.

Baptisée GRAPES'LINE, la vendangeuse tractée PELLENC mise quant à elle sur une grande agilité et une facilité de manœuvre incomparables en tournière comme sur la route. Son système de motricité auto-torque lui permet d’adapter sa vitesse automatiquement à celle du tracteur en fonction de l’effort de traction sur l’anneau d’attelage.