Les fruits à coque ont plus que jamais la cote !

Noix, amandes, pistaches, noisettes… La demande mondiale de fruits à coque progresse depuis plus de 20 ans. De quoi ouvrir de belles perspectives aux producteurs partout dans le monde et notamment en France. D’après une étude de l’association interprofessionnelle France Amande, la récolte 2023 dans l’hexagone avoisinerait les 1 000 tonnes d’amandons. Un chiffre encourageant qui cache un potentiel énorme puisque nous importons encore aujourd’hui près de 98 % de nos amandes.

La demande augmente et les prix poussent

Si les consommateurs croquent chaque année davantage de fruits à coque, c’est qu’ils craquent pour leurs qualités gustatives et leurs bienfaits sur la santé. Régulièrement, de nouvelles études et articles de presse mettent en avant leurs excellentes valeurs nutritives.

 

Aux États-Unis, des campagnes de publicité ont même vanté les qualités nutritionnelles des amandes, en particulier pour un petit-déjeuner sain. Logiquement, la demande a augmenté. Revers de la médaille pour les consommateurs ? Les prix aussi.

 

De belles perspectives pour les producteurs


Les États-Unis et la Chine sont de loin les plus gros producteurs et exportateurs de fruits à coque dans le monde. Mais d’autres pays ont bien perçu le potentiel de croissance de ces cultures avec des consommateurs toujours plus sensibles à l’origine des produits et adeptes des productions locales.

RECEPTACLE AMANDES ET FRUITS A COQUE PELLENC


En France par exemple, on cultive la pistache (2 à 3.000 milles hectares de production), l’amande, et bien sûr, la noix que l’on retrouve principalement dans l’Isère et en Dordogne. Globalement, il s’agit toujours de petites exploitations traditionnelles de quelques dizaines d’hectares avec des arbres espacés de 5 à 7 mètres environ.

80 %

de la production d’amandes se concentre aux États-Unis et plus précisément en Californie.

Question récolte, à chacun sa technique

Dans certaines grosses exploitations des États-Unis et de Chine, les fruits à coque sont encore ramassés par des machines qui balayent le sol . Le problème, c’est qu’elles récupèrent en même temps des cailloux, des morceaux de branches et qu’elles créent beaucoup de poussières dans les collectivités locales. C’est pourquoi ce système est aujourd’hui remis en cause et que la Californie s’engage, d'ici 2025, à réduire la poussière pendant la récolte. La technique la plus utilisée actuellement dans les cultures traditionnelles consiste à faire

RECEPTACLE FRUITS A COQUE AMANDE PELLENC

tomber les fruits sur de grands filets étendus sur le sol. On évite la poussière et les débris en tout genre, mais il faut beaucoup de personnel pour tirer et positionner les filets sur le sol. Et dans les régions où il y a beaucoup de vent, ils s’envolent. Apparue il y a quelques années, une nouvelle technique séduit de plus en plus de producteurs : la bâche automatique. Déployée sous les arbres, elle permet d’abord de récolter plus rapidement mais surtout d’éviter que les fruits soient en contact direct avec le sol et donc de préserver toutes leurs qualités !

4 questions à… Marcel Bo

Producteur d’amandes à Ille-sur-Têt (66130) - Pyrénées orientales

Depuis quand cultivez-vous des amandes ?

À l’origine, je cultivais des pêches et des nectarines mais mon exploitation a été durement touchée par le virus de la Sharka et j’ai dû tout arracher. En 2016, j’ai décidé de me lancer dans la production d’amandes Lauranne, une variété à coque dure, auto fertile avec des récoltes d’août à septembre.

 

Est-ce une culture exigeante ?

Pas particulièrement. Ici, dans les Pyrénées orientales, nous avons un terroir et un climat adaptés. Niveau taille et entretien, c’est relativement simple. L’amandier est un arbre sauvage à l’origine. Il faut le laisser faire ! Et ce que j’apprécie aussi c’est que la culture de l’amande nécessite très peu de traitements phytosanitaires.

Quelle quantité d’amandes produisez-vous ?

En 2019, la première récolte a donné 600 kg par hectare. En 2020, on a atteint 3 tonnes par hectare puis 5 tonnes en 2021. J’apporte ensuite ma production à une coopérative qui écale, sèche et qui s’occupe de la commercialisation.



Comment récoltez-vous vos amandes ?

La première année, j’ai récolté au sol. Mais je n’ai pas été convaincu à cause de la poussière notamment. En 2020, PELLENC m’a prêté une machine, la bâche automatique Expand. L’année suivante, je l’ai achetée. Avec elle, les amandes ne touchent plus le sol, on sort un produit propre, et leurs qualités sont parfaitement préservées. Pour moi, c’est l’idéal !

Projet collectif initié par Arnaud Montebourg, associant arboriculteurs et financiers, La Compagnie des Amandes vise à structurer une filière compétitive de l’amande française dans le midi et en Corse. Et c’est donc tout naturellement que le département arboriculture Pellenc a tenu à accompagner l’entreprise pour la première récolte des plantations du domaine de la Renjardière à Serignan du Comtat. Le vibreur automoteur Buggy 5000S et de la bâche automatique EXPAND ont ainsi pu démontrer leur efficacité et leur productivité dans le plus grand respect du végétal. Vivement les prochaines récoltes !

La Compagnie des Amandes cultive le
« Made in France »

À la pointe de l’innovation sur le marché arboricole, PELLENC a mis sur le marché il y a quelques années un nouveau système de récolte récompensé par la médaille d’argent du Palmarès de l’innovation SITEVI en 2017. Baptisé EXPAND, ce réceptacle automatique est constitué d’une bâche en Polyuréthane qui se déploie avec l’aide d’un enrouleur motorisé. Soutenu par un timon, il améliore considérablement le rayon de braquage et est accompagné de convoyeurs pour acheminer les fruits vers les palox (caisses). Avec EXPAND, les fruits sont récoltés beaucoup plus facilement et rapidement et surtout, sans qu’ils ne touchent le sol. De quoi préserver toutes leurs qualités !

Une récolte plus pratique, rapide et saine avec PELLENC