Culture de l’olive :
à chaque exploitation sa solution mécanisation

Appréciée aussi bien pour son goût que pour ses vertus sur la santé, l’huile d’olive n’en finit plus de faire de nouveaux adeptes. D’année en année, la production mondiale gagne du terrain. Toutefois, l’olive reste un fruit difficile à récolter et les producteurs suivent de très près les progrès technologiques des constructeurs.

L’huile d’olive, une culture à l’accent très hispanique

En matière d’huile d’olive, il y a l’Espagne et les autres. On produit dans ce pays, près de 50 % de la production mondiale d’huile d’olive ! Derrière, l’Italie, le Portugal, la Grèce, la Tunisie ou encore la Turquie et le Maroc tirent leur épingle du jeu. La France compte environ 30.000 récoltants (25.000 amateurs et 5.000 professionnels). À eux-seuls, ils produisent en moyenne 5.000 tonnes d’huile d’olive chaque année. Une goutte d’huile par rapport au 1.500.000 tonnes de l’Espagne ! On retrouve surtout des petites et moyennes exploitations qui produisent des huiles de qualité. Plus de 90 % de l’huile produite en France est de l’huile extra vierge. Les Français comptent en revanche parmi les plus gros consommateurs dans le monde avec 100.000 tonnes d’huile d’olive consommées chaque année (5e place derrière les USA). En 40 ans, la consommation d’huile d’olive en France a été multipliée par 4.

 

 

17/18 Kg

la quantité d’huile moyenne extraite pour 100 kg d’olives

 

 

Cultures traditionnelles et intensives : priorité aux vibreurs et aux outils à batterie

Taille, entretien, récolte… Jusque dans les années 70, tout se faisait à la main dans les cultures traditionnelles et intensives (100 à 400 arbres par hectare). Ensuite, les premiers systèmes de vibreurs de branches et de troncs font leur apparition. Mais ils ont leurs limites, notamment pour les arbres recépés à plusieurs troncs ou les arbres jeunes avec des troncs bas, mal adaptés à la méthode par vibration du tronc. Dans les années 80, les outils d’assistance manuel apparaissent, d’abord pneumatiques, les fameuses « machines à applaudir ». Problème : elles cassent des branches. Arrivent alors les secoueurs de branche à moteur thermique, plus sophistiqués mais qui ne permettent pas de faire tomber tous les fruits de l’arbre.  La révolution survient au début des années 2000 avec PELLENC et la mise sur le marché de peignes électriques à batterie. La récolte devient 6 à 8 fois plus rapide qu’une récolte à la main. Aujourd’hui, les peignes électriques représentent près de 90 % des outils utilisés. Dans ce type d’exploitation, la mécanisation est tout à fait compatible avec une production AOP ou BIO.

 

 

Cultures super intensives : quand l’olive passe à la machine

Dans les exploitations dites « super intensives » de plus de 1 600 arbres à l’hectare, situées principalement en Espagne, au Portugal, en Amérique du Sud et en Afrique du Nord, l’utilisation de machines spécifiques s’impose. Elles permettent d’enjamber les rangs d’oliviers, à la manière de machines à vendanger. Elles secouent les branches et récupèrent les fruits en même temps. 100 % automatisée, la récolte mobilise une seule personne et offre d’importants gains de productivité. En revanche, pour ce type d’exploitations super intensives, l’appellation AOP n’est pas possible car le cahier des charges impose de respecter un nombre maximum d’arbres à l’hectare et également des variétés du terroir que l’on ne retrouve pas forcément. Les plantations super intensives produisent des huiles de consommation courante, vendue en grande distribution. Les cours mondiaux sont à environ 3€ le kg. À titre de comparaison, l’huile d’olive française est vendue entre 20 et 30 € le kilo.

 

« PELLENC est le seul constructeur au monde à proposer des équipements techniques aux petits et aux gros producteurs, pour la taille comme pour la récolte ». Fahkri Souissi, Responsable Marché Oléiculture PELLENC

 

 

Et la taille des oliviers dans tout ça ?

C’est le 2e poste de travail pour l’oléiculteur après la récolte. Dans les plantations traditionnelles et intensives, la taille se fait avec des sécateurs. D’abord hydrauliques dans les années 70, ils deviennent pneumatiques et électriques aujourd’hui et permettent de couper les petites branches sans effort. Pour les tailles de régénérations, les tronçonneuses thermiques ont laissé place il y a environ 15 ans aux tronçonneuses électriques, plus légères, maniables et respectueuses de l’environnement. Dans les plantations super intensives, des barres de coupe sont attelées à l’avant du tracteur et permettent de tailler les branches des oliviers qui dépassent, comme pour une haie fruitière.

PAROLE D’OLÉICULTEUR

« Nos 55 hectares d’oliveraie nous permettent de produire environ 100.000 litres d’huile d’olive chaque année. Il y a encore 15 ans, avec les peignes et les râteaux, une personne récoltait environ 200 kg/jour. Désormais, avec les peignes vibreurs électriques on atteint les 400 kg/jour ! Il suffit d’1 mois et demi pour tout récolter. On a fait le choix des outils à batterie PELLENC. Pour nous, c’est ce qui se fait de mieux en termes de rendement et de confort. »

Pascal Cheylan, responsable de l’oliveraie Château Virant, Lançon-Provence (13). 

ZOOM SUR…

Le vibreur automoteur buggy à optimisation électronique PELLENC

Doté de plusieurs courbes de vibration préprogrammées qui permettent de s’adapter à la variété et à la maturité des olives, le buggy PELLENC permet de faire tomber un maximum de fruits sans abîmer l’arbre. La machine adopte automatiquement la bonne fréquence et la durée de vibration.

Et pour ramasser les fruits rapidement et proprement, PELLENC a imaginé l’Expand, une bâche automatisée dotée d’un dispositif de nettoyage qui permet de récupérer les fruits sans impuretés.